Modèles de maladie du greffon contre l’hôte (GvHD)

Circle Oncodesign Services

Utilisation de modèles GvHD pour développer de nouvelles thérapies pour le traitement de la maladie du greffon contre l’hôte

 

La maladie du greffon contre l’hôte (GvHD) est une complication inflammatoire majeure après une transplantation de cellules hématopoïétiques, avec environ 50 % des patients subissant une GvHD.

Les modèles de maladie du greffon contre l’hôte (GvHD) sont des systèmes expérimentaux utilisés dans la recherche préclinique pour simuler et étudier la physiopathologie de la GvHD, une complication potentiellement grave qui peut survenir après une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques (GCSH).

Dans la GvHD, les cellules immunitaires du tissu du donneur transplanté reconnaissent les tissus du receveur comme étant étrangers et déclenchent une réponse immunitaire contre eux, entraînant des lésions tissulaires et une inflammation. Les modèles GvHD sont des outils précieux pour étudier les mécanismes sous-jacents de la maladie et tester des interventions thérapeutiques potentielles.

Paramètres standards dans les modèles GvHD

Poids

Analyse de survie de Kaplan-Meier

Score de la maladie

Prise de greffe et analyse phénotypique

Histopathologie

Analyse des cytokines

Cytométrie en flux

La majorité des modèles de GvHD sont réalisés chez des souris, où des cellules hématopoïétiques sont transplantées d’une souche de souris (donneur) à une autre (receveur) avec un bagage génétique différent. Cela ouvre la voie aux cellules immunitaires pour reconnaître les tissus hôtes comme étrangers et induire la GvHD.

Les modèles de souris humanisés GvHD impliquent la greffe de cellules et de tissus hématopoïétiques humains chez des souris immunodéficientes. Cette approche permet aux chercheurs d’étudier la GvHD avec un système immunitaire plus proche de celui de l’humain et fournit une plate-forme pour tester des interventions thérapeutiques spécifiques à l’humain.

Les chercheurs peuvent également utiliser des modèles in vitro pour étudier des aspects spécifiques de la GvHD, tels que l’interaction entre les cellules T du donneur et les cellules receveuses.

 

Oncodesign Services peut proposer des modèles in vitro et in vivo pour les nouvelles thérapies GvHD

Oncodesign Services a développé des modèles de GvHD pour comprendre la physiopathologie de la GvHD, tester des interventions thérapeutiques potentielles et optimiser les stratégies de traitement, en utilisant une combinaison de plateformes in vitro et in vivo. Les modèles in vivo comprennent des modèles GvHD allogéniques (souris à souris), ainsi que des modèles GvHD xénogéniques (humain à souris).  

 

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Etudes de cas

  • GvHD xénogénique :

Les modèles xénogéniques de GvHD sont basés sur la transplantation de cellules de donneurs humains chez des souris immunodéficientes NOG, avec une surveillance sur plus de 30 jours. La cyclosporine est généralement utilisée comme composé de référence, avec une efficacité partielle.

Dans ce modèle, des souris NOG ont été transplantées par voie intra-péritonéale avec des PBMC humaines. La cytométrie en flux a été réalisée pour le suivi longitudinal de la fréquence des populations de lymphocytes T humains (hCD45+hCD3+CD4+ ou hCD45+hCD3+CD8+) dans le sang. Des infiltrats immunitaires humains ont également été observés dans des tissus tels que le tractus gastro-intestinal.

Figure 1. Longitudinal monitoring of GvHD parameters in human PBMC-transplanted NOG mice. Top: GvHD clinical score. Bottom: animal survival rate. 

 

Figure 2. Monitoring of human immune cell accumulation in human PBMC-transplanted NOG mice. Top: flow cytometry gating strategy for the detection of human CD4+ and CD8 T cells (mCD45hCD45+hCD3+hCD4+hCD8 cells and mCD45hCD45+hCD3+hCD4hCD8+ cells, respectively). Bottom left: frequency of human leucocytes in blood over time. Bottom right: representative image of human leucocyte infiltrates (immuno-histochemistry staining for hCD45) in the intestine.